Propriétaire magazine 10 Automne 2019 Genève
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Et le théâtre? «Le théâtre est un très bel art parce que tout est en direct. J’aime trouver des choses en jouant et je préfère la méthode cinéma ou TV parce qu’on peut refaire des scènes. Le théâtre? C’est bloquer des dates longtemps à l’avance mais si le bon projet m’était proposé, je tenterais l’aventure avec bonheur.» Depuis le 18 mars, Lauriane Gilliéron incarne le personnage de Virginia Grangier dans 6 nouveaux épisodes de la saison 2 de «Quar- tier des banques. «Leur diffusion est prévue au début de l’année prochaine.» À Paris, elle participe à des castings. Elle y poursuit le film en noir et blanc de sa vie, grandie par ce qu’elle a vu et vécu. Une riche expérience ac- quise ailleurs qui a rendu la Vaudoise encore plus forte et convaincue.
Le parcours et la vie de Lauriane Gilliéron au- raient peut-être pris une perspective différente si elle n’avait pas été élue Miss Suisse le 17 septembre 2005, si elle n’avait pas terminé 3 e du concours Miss Univers, le 23 juillet 2006, soit 2 jours avant son anniversaire - elle est née le 25 juillet 1984 -. «Cela a été un tremplin, admet-elle. «Je ne sais pas si j’aurais osé faire ce métier si je n’avais pas vécu ces moments. Dans quoi me serais-je lancée? Dans le caritatif, dans l’huma- nitaire.» Lauriane Gilliéron est actrice. À Los Angeles, elle y est restée 11 ans et elle est allée jusqu’au bout d’une histoire. La sienne. «Je ne regrette rien. Dans la vie, il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Là-bas, j’ai rencontré des gens for- midables mais aussi des personnes exécrables.» Quand on lui pose la question de savoir si elle a eu le sentiment de ne pas avoir été jugée sur sa juste valeur, elle répond: «J’aurais aimé que des personnes considèrent ou mettent en avant mes qualités d’actrices. Or des hommes se sont da- vantage préoccupés de mon physique. Et ça, ce n’est pas propre qu’à Los Angeles.» On lui a attri- bué des rôles de midinettes avec peu de chose à dire. «Mais j’en ai des choses à dire...» L’avenir de Lauriane Gilliéron se situe en Eu- rope. «Le marché y est plus éclectique. Il offre davantage de possibilités. J’ai un agent, il est basé à Paris.» À Los Angeles, qui est la Mecque du cinéma, elle a été lasse d’attendre des rôles forts et de qualité. Dans quel registre? «J’aime beaucoup le drame, la comédie, l’action. Comme je me passionne pour l’histoire, je rêve de décro- cher un rôle historique, que l’on me propose de jouer, par exemple, dans un film qui se passerait durant la 2e guerre mondiale.»
J.W.
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